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Épargne: Les bonnes habitudes à adopter! – Partie 3 –

Bienvenue à la série FIRE Habits où vous trouverez quelques conseils pratiques sur la manière d’atteindre l’indépendance financière.

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Dans la deuxième partie de la rubrique “Épargne: Les bonnes habitudes à adopter!”, vous trouverez des conseils utiles pour économiser sur le logement, le transport et l’alimentation. Jetez-y un coup d’œil ici!

Dossier de crédit:

La santé de notre crédit a un énorme impact sur notre stratégie d’épargne. Si l’on considère que plus de 70 % des familles canadiennes sont aujourd’hui endettées, cela signifie que plus des deux tiers des ménages canadiens paient des intérêts d’une manière ou d’une autre. La réduction de ces frais peut nous aider à économiser beaucoup au fil du temps. Nous connaissons tous l’impact de notre cote de crédit sur le taux d’intérêt lorsque nous faisons une demande de crédit, quelle qu’en soit la forme. Voyons donc comment nous pouvons influencer notre cote de crédit en adoptant des habitudes simples:

  • Votre historique des paiements est la partie la plus importante prise en compte lorsqu’un créancier évalue votre cote de crédit. Ca représente 35 % de la note globale. Il s’agit de tous les paiements en retard ou manqués sur vos cartes de crédit, vos factures de téléphone et autres comptes. Tout est passé au crible et signalé aux bureau du crédit. Donc, si vous n’arrivez pas à payez vos factures à temps, pensez a instaurer des paiements automatiques. Ca vous évitera des frais inutiles. Et si vous avez des difficultés à payer une facture ou si vous prévoyez la contester, vous devez immédiatement contacter votre prêteur pour trouver un arrangement. Bref, ne sautez jamais un paiement!
  • La deuxième variable en termes d’importance est ce qu’on appelle dans le jargon du crédit le «Taux d’utilisation du crédit». Il pèse jusqu’à 30 % de la cote de crédit globale. Il s’agit en gros de la quantité de crédit que vous utilisez globalement. Moins vous en utilisez, mieux c’est. Le scénario idéal est de ne pas utiliser plus de 30% de votre limite de crédit. Cela indique au créancier que vous n’êtes pas en difficulté avec vos dettes et que vous pouvez vous permettre de rembourser ce que vous avez emprunté. Donc, si vous pensez que le solde de votre carte de crédit dépasse souvent 30 % de votre limite de crédit, vous devriez envisager d’augmenter cette dernière.
  • La troisième variable est l’historique de crédit. Ça représente 15 % de la cote de crédit globale. Il n’y a pas d’astuce particulière à considérer pour cette partie, car ce n’est autre que la durée de votre exposition au crédit. La seule chose que vous pouvez faire pour améliorer votre historique de crédit est d’appliquer à des demandes de crédit avec parcimonie. Le fait de faire faire des enquêtes de crédit de manière sporadique peut avoir un impact négatif sur votre score de crédit. Nous aborderons ce point en détail dans un prochain article sur le « travel hacking ».
  • Mon dernier conseil à ce sujet est de vérifier votre côté de crédit environ deux fois par an sans forcément la baisser. Pour ce faire, rien de plus simple, Aujourd’hui, presque tous les établissements financiers proposent cette fonction gratuitement par l’intermédiaire de votre portail en ligne.

Style de vie:

On estime que l’adulte moyen prend environ 35 000 décisions conscientes par jour. Certaines d’entre elles peuvent avoir de bonnes ou de mauvaises conséquences, mais toutes mènent à un chemin qui aiguise notre personnalité, la façon dont nous interagissons avec nos pairs et la façon dont nous construisons notre avenir. Arrêtons-nous ici une seconde et considérons le pouvoir que nous avons sur nous-mêmes. Considérez que vous êtes intentionnel sur quelque chose que vous désirez vraiment et tirez parti d’une fraction de ces décisions pour vous mener à cet objectif. Lorsque nous entendons les gens parler de mettre en œuvre un changement de 1 % dans leur vie au quotidien, c’est de cela qu’il s’agit : tirer parti de votre pouvoir de décision pour vous aider à améliorer votre vie.

  • Puisque nous parlons d’apprendre à épargner, je dirais que nous devrions tirer parti de ce pouvoir de décision pour apprendre à être conscient de la façon avec laquelle nous dépensons notre argent. Je ne prône pas la frugalité car je ne me considère pas comme une personne frugale, mais mon conseil est le suivant : soyez frugal si vous le voulez, mais ne soyez pas radin. Une personne frugale apprécie les choses qui la rendent heureuse. Tout le reste est inutile, elle a donc tendance à économiser sur toutes les choses superflues pour pouvoir se permettre ce qui compte le plus pour elle. Le frugalisme est un outil qui permet d’atteindre un objectif de vie. A l’inverse, une personne cheap ne voit que le prix et trouve du plaisir à tout acheter a rabais, qu’elle en ait besoin ou non. Sans nécessairement poursuivre un but précis. Dépensez donc chaque dollar pour ce qui vous rend plus heureux et plus accompli et utilisez votre pouvoir de décision pour y parvenir.
  • Bien que la curiosité puisse être considérée comme une habitude vicieuse dans certains contextes, j’ai tendance à l’assimiler à de l’ouverture d’esprit et à une certaine forme d’appétit cérébral. Je pense que la curiosité nous expose à de nouvelles idées, de nouvelles perspectives de vie et à d’autres façons de faire les choses. Sans elle, nous n’aurions très certainement pas pu découvrir des alternatives de style de vie telles que l’indépendance financière, la frugalité, le minimalisme, l’altruisme, etc…
  • En parlant de minimalisme, cette philosophie partage plusieurs points communs avec la frugalité et les habitudes d’épargne. Le minimalisme consiste à désencombrer sa vie de tous les objets inutiles, pour pouvoir s’entourer de positivité et d’organisation. Personnellement, plus je découvre le minimalisme, plus j’adhère à l’une de ses citations qui dit : “Trop de gens dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, pour acheter des choses dont ils n’ont pas besoin, pour impressionner des gens qu’ils ne connaissent pas”. Entourez-vous de personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous, ou du moins qui tolèrent votre mode de vie. Le concept d’indépendance financière étant relativement nouveau, il est très facile de se faire juger et de subir le « saving shaming ». Commencez alors par votre entourage familial. Il peut s’agir de votre conjoint, de votre frère, de votre sœur ou de vos parents. Partager vos idées et débattre avec d’autres personnes peut être très libérateur. Ça vous aidera également à tenir le cap, car vous vous engagez socialement à atteindre vos objectifs.
  • Comme nous ne pouvons pas contrôler tous les aspects de notre vie et les problèmes qui en découlent, essayons d’en atténuer certains en préservant ce que nous pouvons. Notre capital santé “se déprécie” au cours de la vie. Ainsi, dans le contexte de notre article, l’adoption d’habitudes saines peut nous aider à éviter des problèmes de santé majeurs qui risqueraient d’affecter grandement nos objectifs financiers. Aucun conseil particulier sur la manière de préserver notre santé, si ce n’est une alimentation saine et de l’exercice physique régulier. Je vous invite également à consulter mon précédent article sur l’importance d’un bon sommeil (EN)

Pour résumer les habitudes d’épargne, je dirais que le voyage vers l’indépendance financière est long et fastidieux. Mais plus on se donne, plus on apprécie le résultat. Il peut être très déroutant et intimidant, mais en réalité, il est très facile à appliquer. Il y a trois piliers à respecter : Économiser de manière agressive, Augmenter les revenus et investir intelligemment. C’est notre partie, le temps fera le sienne…

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire, me joindre sur ma page Facebook, sur ma chaine Youtube ou m’envoyer un mail.

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